Acerca de
DIRECTION ARTISTIQUE
MANI SOLEYMANLOU
Mani Soleymanlou, né en 1982 en Iran, est un comédien, dramaturge et metteur en scène québécois d'origine iranienne. Après avoir vécu à Téhéran, Paris, Toronto et Ottawa, il s'établit à Montréal. Diplômé de l'École nationale de théâtre du Canada en 2008, il collabore dès sa sortie avec des metteurs en scène renommés tels qu'Alice Ronfard, Brigitte Haentjens, Claude Poissant, Serge Denoncourt, Denis Marleau et plusieurs autres.
En 2011, il fonde sa propre compagnie théâtrale, Orange Noyée, où il explore des thématiques identitaires et sociales. Sa trilogie "Un", "Deux" et "Trois" est créée à trois reprises, d’abord au Québec en 2014, ensuite en France en 2017 et finalement à travers le Canada tout entier en 2022. En plus de cette trilogie marquante (et plusieurs fois récompensée) qui a façonné l’identité même de la compagnie et son sillon artistique cherchant à mettre de l’avant des œuvres théâtrales contemporaines qui sont engageantes, populaires et participant à la conversation inter-culturelle.
En près de 15 ans, ce sont pas moins de 15 spectacles qui sont créés ou coproduits par la compagnie (“Un”, “Zéro”, “Zamân”, “Huit”, etc.) et présentés dans plus de 50 villes à travers le monde, sans compter les nombreux autres projets artistiques auxquels Mani Soleymanlou s’est associé au fil du temps du “Wild West Show” aux “Les lettres arabes I et II”, en passant part “À te regarder, ils s’habitueront”, “Prologue(s)” et tant d’autres.
Orange Noyée s’ouvre maintenant à des paroles nouvelles, mais s’inscrivant pleinement dans la ligne artistique de la compagnie, et que Mani Soleymanlou accompagne de l’idéation jusqu’à la première : “Neige sur Abidjan” de Iannicko N’Doua (2024), “Je comprends. Respect.” de Etienne Lou (2025) et “Pas Fout’ Mind” de Eric Vega (2026).
En 2021, il succède à Brigitte Haentjens en tant que directeur artistique du Théâtre français du Centre national des Arts (CNA) à Ottawa où il cultive et amplifie sa démarche entreprise avec Orange Noyée : soit celle d’accueillir une pluralité de voix sur scène, de décloisonner les disciplines artistiques et tendre la main à des publics toujours plus nombreux et variés pour forcer la conversation sans vérités ou fausses certitudes.